[article] in Pratiques corporelles > N°77 (Décembre 1987) . - p. 41 Titre : | Plaisir(s) d'enseigner | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Daniel Aillet, Auteur | Année de publication : | 1987 | Article en page(s) : | p. 41 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | L'enseignement, comme toute pratique sociale, est d'abord une tâche, une tâche exigeante, qui suppose des compétences multiples, du savoir et du savoir-faire, qui est réglée par des textes, qui obéit à des contraintes. Plaisir ou déplaisir ? On n'enseigne pas pour se faire plaisir mais pour réaliser des objectifs sociaux. Les conditions réelles d'exercice du métier d'enseignant, la confrontation quotidienne avec des groupes parfois très difficiles à gérer, avec des mentalités "d'un autre âge", la quantité de travail à fournir (le plus souvent déniée par les autres agents socio-économiques), rendent presque indécent le fait de se poser la question du plaisir d'enseigner. Où peut se tenir le plaisir de la population professionnelle la plus psychiatrisée de France ? Et pourtant, derrière la plainte, le malaise, la revendication, au-delà des insatisfactions, émerge l'affirmation d'un plaisir à enseigner, d'un plaisir certainement spécifique et dont la définition semble bien difficile. |
[article] Plaisir(s) d'enseigner [Livres, articles, périodiques] / Daniel Aillet, Auteur . - 1987 . - p. 41. Langues : Français ( fre) in Pratiques corporelles > N°77 (Décembre 1987) . - p. 41 Résumé : | L'enseignement, comme toute pratique sociale, est d'abord une tâche, une tâche exigeante, qui suppose des compétences multiples, du savoir et du savoir-faire, qui est réglée par des textes, qui obéit à des contraintes. Plaisir ou déplaisir ? On n'enseigne pas pour se faire plaisir mais pour réaliser des objectifs sociaux. Les conditions réelles d'exercice du métier d'enseignant, la confrontation quotidienne avec des groupes parfois très difficiles à gérer, avec des mentalités "d'un autre âge", la quantité de travail à fournir (le plus souvent déniée par les autres agents socio-économiques), rendent presque indécent le fait de se poser la question du plaisir d'enseigner. Où peut se tenir le plaisir de la population professionnelle la plus psychiatrisée de France ? Et pourtant, derrière la plainte, le malaise, la revendication, au-delà des insatisfactions, émerge l'affirmation d'un plaisir à enseigner, d'un plaisir certainement spécifique et dont la définition semble bien difficile. |
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