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Reconnaître les compétences. Rôle de notre équipe de PMI dans l'alimentation de l'enfant / N. Job in Pratiques corporelles, N°71 (Juin 1986)

Public ISBD [article]  in Pratiques corporelles > N°71 (Juin 1986) . - p. 20-21 Titre : Reconnaître les compétences. Rôle de notre équipe de PMI dans l'alimentation de l'enfant Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : N. Job, Auteur ; M. C. Joud, Auteur Année de publication : 1986 Article en page(s) : p. 20-21 Langues : Français (fre) Résumé : Lorsque nous débutions en PMI, avec nos diplômes tout frais en poche, nous avions des notions précises de ce que devait être un bébé bien nourri. Quantités de lait, rythme des repas, planification de l'introduction des légumes, puis des protides, occupaient une bonne partie de nos consultations. Nous pensions, en transmettant la bonne parole, apprise sur les bancs de l'école, bien faire notre travail... et n'avions pas conscience que cette attitude était avant tout un palliatif à notre propre anxiété. Peu à peu, nous avons appris à mieux écouter les mères, les parents, les enfants, les interrelations. Tout en prenant conscience que nos conseils ne servaient à rien, et pouvaient même être nocifs, nous avons appris à reconnaître le savoir des mères, à les conforter dans leur compétence. [article] Reconnaître les compétences. Rôle de notre équipe de PMI dans l'alimentation de l'enfant [Livres, articles, périodiques] / N. Job, Auteur ; M. C. Joud, Auteur . - 1986 . - p. 20-21. Langues : Français (fre) in Pratiques corporelles > N°71 (Juin 1986) . - p. 20-21 Résumé : Lorsque nous débutions en PMI, avec nos diplômes tout frais en poche, nous avions des notions précises de ce que devait être un bébé bien nourri. Quantités de lait, rythme des repas, planification de l'introduction des légumes, puis des protides, occupaient une bonne partie de nos consultations. Nous pensions, en transmettant la bonne parole, apprise sur les bancs de l'école, bien faire notre travail... et n'avions pas conscience que cette attitude était avant tout un palliatif à notre propre anxiété. Peu à peu, nous avons appris à mieux écouter les mères, les parents, les enfants, les interrelations. Tout en prenant conscience que nos conseils ne servaient à rien, et pouvaient même être nocifs, nous avons appris à reconnaître le savoir des mères, à les conforter dans leur compétence.