[article] in L'Histoire > N° 506 (Avril 2023) . - p. 52-57 Titre : | Dossier : Les nouveaux ressorts d'une puissance régionale | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Jean-Pierre Filiu, Auteur | Année de publication : | 2023 | Article en page(s) : | p. 52-57 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Iran islam hezbollah expansion | Note de contenu : | Anti-américanisme, antisionisme, rivalité avec le monde arabe puis, surtout, volonté de dominer politiquement la région : Jean-Pierre Filiu démontre que ce n'est pas seulement l'islam qui guide les ambitions géostratégiques iraniennes.
En décembre 2016, la chute du bastion révolutionnaire d'Alep ne marque pas seulement un tournant décisif dans le conflit syrien, où l'opposition au président Assad ne peut désormais plus prétendre le renverser par la force. C'est aussi l'occasion pour le général iranien Qasem Soleymani, chef de la force al-Qods, les unités d'élite des Gardiens de la révolution, de parader dans la ville dévastée par un siège impitoyable et de célébrer la « victoire » ainsi remportée par son pays. Un an plus tôt, le même Soleymani avait convaincu le Kremlin d'intervenir directement en Syrie, l'aviation russe assurant ainsi la couverture aérienne des combattants iraniens et des milices affiliées à Téhéran, au premier rang desquelles le Hezbollah libanais.
1979 : « No East, no West, Islam is the best »
La République islamique d'Iran est ainsi parvenue à mobiliser, au-delà de ses propres troupes de choc, un réseau de groupes étrangers, à la loyauté inconditionnelle, ainsi ...
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[article] Dossier : Les nouveaux ressorts d'une puissance régionale [Livres, articles, périodiques] / Jean-Pierre Filiu, Auteur . - 2023 . - p. 52-57. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > N° 506 (Avril 2023) . - p. 52-57 Mots-clés : | Iran islam hezbollah expansion | Note de contenu : | Anti-américanisme, antisionisme, rivalité avec le monde arabe puis, surtout, volonté de dominer politiquement la région : Jean-Pierre Filiu démontre que ce n'est pas seulement l'islam qui guide les ambitions géostratégiques iraniennes.
En décembre 2016, la chute du bastion révolutionnaire d'Alep ne marque pas seulement un tournant décisif dans le conflit syrien, où l'opposition au président Assad ne peut désormais plus prétendre le renverser par la force. C'est aussi l'occasion pour le général iranien Qasem Soleymani, chef de la force al-Qods, les unités d'élite des Gardiens de la révolution, de parader dans la ville dévastée par un siège impitoyable et de célébrer la « victoire » ainsi remportée par son pays. Un an plus tôt, le même Soleymani avait convaincu le Kremlin d'intervenir directement en Syrie, l'aviation russe assurant ainsi la couverture aérienne des combattants iraniens et des milices affiliées à Téhéran, au premier rang desquelles le Hezbollah libanais.
1979 : « No East, no West, Islam is the best »
La République islamique d'Iran est ainsi parvenue à mobiliser, au-delà de ses propres troupes de choc, un réseau de groupes étrangers, à la loyauté inconditionnelle, ainsi ...
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