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Dossier : Les Phéniciens - La pourpre et le verre / Hélène Meaux, Le in L'Histoire, N° 508 (Juin 2023)

Public ISBD [article]  in L'Histoire > N° 508 (Juin 2023) . - p. 38-39 Titre : Dossier : Les Phéniciens - La pourpre et le verre Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Hélène Meaux, Le, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 38-39 Langues : Français (fre) Mots-clés : Phéniciens  pourpre  couleur  verre Note de contenu : Ils n'ont pas inventé la pourpre ni le verre. Mais nul ne conteste aux Phéniciens la prééminence dans cet artisanat de luxe. En grec ancien, la pourpre se dit phoinix et serait, par métonymie, à l'origine du terme « phénicien ». Probablement impressionnés par la teinture issue du murex et amateurs de ce produit de luxe, les Grecs ont associé à cette production artisanale une légende qui varie légèrement selon les auteurs tardifs du IIe siècle de notre ère Achille Tatius et Julius Pollux. Alors qu'Héraclès se promenait sur la plage d'une cité phénicienne, probablement Tyr, son chien découvre un coquillage et le croque. Ses babines se teintent alors de pourpre. Comme preuve d'amour, le héros offre à la nymphe Tyros une robe colorée en pourpre. Ce récit explique un phénomène naturel, point de départ d'une production dont le savoir-faire évoluera à travers le temps, depuis le début du Ier millénaire jusqu'à la période romaine. Un coquillage et des nuances de rouge C'est probablement au début du printemps, durant la période de reproduction et avant la ponte, que les mu ... [article] Dossier : Les Phéniciens - La pourpre et le verre [Livres, articles, périodiques] / Hélène Meaux, Le, Auteur . - 2023 . - p. 38-39. Langues : Français (fre) in L'Histoire > N° 508 (Juin 2023) . - p. 38-39 Mots-clés : Phéniciens  pourpre  couleur  verre Note de contenu : Ils n'ont pas inventé la pourpre ni le verre. Mais nul ne conteste aux Phéniciens la prééminence dans cet artisanat de luxe. En grec ancien, la pourpre se dit phoinix et serait, par métonymie, à l'origine du terme « phénicien ». Probablement impressionnés par la teinture issue du murex et amateurs de ce produit de luxe, les Grecs ont associé à cette production artisanale une légende qui varie légèrement selon les auteurs tardifs du IIe siècle de notre ère Achille Tatius et Julius Pollux. Alors qu'Héraclès se promenait sur la plage d'une cité phénicienne, probablement Tyr, son chien découvre un coquillage et le croque. Ses babines se teintent alors de pourpre. Comme preuve d'amour, le héros offre à la nymphe Tyros une robe colorée en pourpre. Ce récit explique un phénomène naturel, point de départ d'une production dont le savoir-faire évoluera à travers le temps, depuis le début du Ier millénaire jusqu'à la période romaine. Un coquillage et des nuances de rouge C'est probablement au début du printemps, durant la période de reproduction et avant la ponte, que les mu ...