Titre : | Adolescence et conduites à risque | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | David Le Breton, Auteur | Editeur : | Bruxelles : Yapaka.be-Ministère de la communauté française de Belgique | Année de publication : | 2014 | Collection : | Temps d'arrêt / Lectures num. 76 | Importance : | 1 vol. (57 p.) | Format : | 18 cm | Prix : | 3,95 EUR | Mots-clés : | Adolescence Adolescents | Index. décimale : | 159.92 Développement mental et aptitudes mentales. Psychologie comparative. Psychologie de « groupe » | Résumé : | Les conduites à risque sont des manières ambivalentes de lancer un appel aux plus proches, à ceux qui comptent. Elles témoignent de la résistance active du jeune et de ses tentatives de se remettre au monde. En dépit des souffrances qu’elles entraînent, elles possèdent un versant positif, elles favorisent la prise d’autonomie du jeune, la recherche de ses marques, elles sont un moyen de se construire une identité. Elles n’en sont pas moins douloureuses dans leurs conséquences à travers les blessures ou les morts qu’elles entraînent. Mais la souffrance est en amont, perpétuée par une conjonction complexe entre une société, une structure familiale, une histoire de vie.
Ces épreuves que les jeunes s’infligent répondent à cette nécessité intérieure de s’arracher à soi-même et de renaître meilleur. Ce sont des rites intimes, privés, autoréférentiels, insus, détachés de toute croyance et tournant le dos à une société qui cherche à les prévenir. |
Adolescence et conduites à risque [Livres, articles, périodiques] / David Le Breton, Auteur . - Bruxelles : Yapaka.be-Ministère de la communauté française de Belgique, 2014 . - 1 vol. (57 p.) ; 18 cm. - ( Temps d'arrêt / Lectures; 76) . 3,95 EUR Mots-clés : | Adolescence Adolescents | Index. décimale : | 159.92 Développement mental et aptitudes mentales. Psychologie comparative. Psychologie de « groupe » | Résumé : | Les conduites à risque sont des manières ambivalentes de lancer un appel aux plus proches, à ceux qui comptent. Elles témoignent de la résistance active du jeune et de ses tentatives de se remettre au monde. En dépit des souffrances qu’elles entraînent, elles possèdent un versant positif, elles favorisent la prise d’autonomie du jeune, la recherche de ses marques, elles sont un moyen de se construire une identité. Elles n’en sont pas moins douloureuses dans leurs conséquences à travers les blessures ou les morts qu’elles entraînent. Mais la souffrance est en amont, perpétuée par une conjonction complexe entre une société, une structure familiale, une histoire de vie.
Ces épreuves que les jeunes s’infligent répondent à cette nécessité intérieure de s’arracher à soi-même et de renaître meilleur. Ce sont des rites intimes, privés, autoréférentiels, insus, détachés de toute croyance et tournant le dos à une société qui cherche à les prévenir. |
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