Titre : | 2001, l'odyssée du placement familial ou L'illusion du retour : assimilation, appartenance, rejet pour l'enfant venu d'ailleurs ? ; [actes du colloque, Saint-Malo, 21-23 novembre 1996] | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Denise Bass, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Arlette Pellé, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Recherche, action, formation, familles - Groupe de recherche et d'action pour l'enfance et l'adolescence, Editeur scientifique | Editeur : | Ramonville-Saint-Agne : Erès | Année de publication : | 1997 | Collection : | Les Recherches du GRAPE (Toulouse), ISSN 1248-4849 | Importance : | 272 p. | Présentation : | couv. ill. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-86586-477-5 | Prix : | 165 F | Note générale : | GRAPE = Groupe de recherche et d'action pour l'enfance
Notes bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Placement familial Familles d'accueil pour enfants Séparation Actes de congrès France | Index. décimale : | 362 Problèmes sociaux | Résumé : | L'enfant du placement familial ne peut pas, après une longue et inévitable série d'épreuves, revenir sans danger d'où on l'a "sorti" parce que qu'il ne s'en "sortait" pas. Le pari du déplacement physique, c'est de rendre possible un réaménagement des places subjectives, tant du côté de l'enfant que de ses parents.
Ce départ met aussi les parents à l'épreuve : qu'elle place laisseront-ils à l'absent ? Souhaiteront-ils maintenir le lien ? Ou au contraire oublieront-ils l'enfant jusqu'à ne pouvoir que l'abandonner ? Certains, pour ne pas être confrontés à leur incompétence, continuent inlassablement à demander le retour de leur enfant. L'illusion de ce retour-là favorise-t-elle l'appartenance symbolique de l'enfant à sa famille, l'empêche-t-elle de s'affilier à une autre famille, une famille étrangère ?
Les intervenants sociaux pensent d'emblée devoir favoriser le retour de l'enfant au nom du principe inaliénable du maintien des liens. Serait-ce "perdre ses illusions" que de penser la rupture ? Comment évaluer avec discernement la place occupée par l'enfant dans la demande des parents pour travailler à un retour ou non ?
De son côté la famille d'accueil souhaite que "l'enfant venu d'ailleurs" fasse partie de sa famille puisqu'il partage le quotidien de sa vie. D'éducation de culture, de culture, d'origine différentes de celles de la famille d'accueil, l'enfant n'a pas été reconnu comme une "petite personne" dans sa famille dont il est exclu. |
2001, l'odyssée du placement familial ou L'illusion du retour : assimilation, appartenance, rejet pour l'enfant venu d'ailleurs ? ; [actes du colloque, Saint-Malo, 21-23 novembre 1996] [Livres, articles, périodiques] / Denise Bass, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Arlette Pellé, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Recherche, action, formation, familles - Groupe de recherche et d'action pour l'enfance et l'adolescence, Editeur scientifique . - Ramonville-Saint-Agne : Erès, 1997 . - 272 p. : couv. ill. ; 24 cm. - ( Les Recherches du GRAPE (Toulouse), ISSN 1248-4849) . ISBN : 978-2-86586-477-5 : 165 F GRAPE = Groupe de recherche et d'action pour l'enfance
Notes bibliogr. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Placement familial Familles d'accueil pour enfants Séparation Actes de congrès France | Index. décimale : | 362 Problèmes sociaux | Résumé : | L'enfant du placement familial ne peut pas, après une longue et inévitable série d'épreuves, revenir sans danger d'où on l'a "sorti" parce que qu'il ne s'en "sortait" pas. Le pari du déplacement physique, c'est de rendre possible un réaménagement des places subjectives, tant du côté de l'enfant que de ses parents.
Ce départ met aussi les parents à l'épreuve : qu'elle place laisseront-ils à l'absent ? Souhaiteront-ils maintenir le lien ? Ou au contraire oublieront-ils l'enfant jusqu'à ne pouvoir que l'abandonner ? Certains, pour ne pas être confrontés à leur incompétence, continuent inlassablement à demander le retour de leur enfant. L'illusion de ce retour-là favorise-t-elle l'appartenance symbolique de l'enfant à sa famille, l'empêche-t-elle de s'affilier à une autre famille, une famille étrangère ?
Les intervenants sociaux pensent d'emblée devoir favoriser le retour de l'enfant au nom du principe inaliénable du maintien des liens. Serait-ce "perdre ses illusions" que de penser la rupture ? Comment évaluer avec discernement la place occupée par l'enfant dans la demande des parents pour travailler à un retour ou non ?
De son côté la famille d'accueil souhaite que "l'enfant venu d'ailleurs" fasse partie de sa famille puisqu'il partage le quotidien de sa vie. D'éducation de culture, de culture, d'origine différentes de celles de la famille d'accueil, l'enfant n'a pas été reconnu comme une "petite personne" dans sa famille dont il est exclu. |
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