Titre : | Risques cardiovasculaires suite à un désordre hypertensif de la grossesse : Importance d’un suivi en post-partum | Type de document : | TFE | Auteurs : | Sonia Bechraoui - Quantin, Auteur | Editeur : | Angleur : HELMo Sainte-Julienne | Année de publication : | 2023 | Importance : | 39 p. | Présentation : | ill. couleur | Note générale : | TFE (Travail de Fin d'Etudes) -- Bachelier Sage-Femme -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Risques cardiovasculaires prééclampsie hypertension gravidique désordres hypertensifs de la grossesse | Résumé : | Introduction :
Plusieurs articles scientifiques se sont consacrés aux risques à long terme des désordres hypertensifs de la grossesse (DHG), mais les avis restent partagés sur ce sujet. Ce travail a donc pour but de faire le point sur les risques cardiovasculaires suite à un DHG.
Matériel et méthodes :
Cet examen de la portée a sélectionné des articles scientifiques récents (depuis 2018), référencés Pubmed, rédigés en anglais, sur des études réalisées dans les pays développés : 9 études de cohortes (France, Angleterre, Pays-Bas, Suède, Norvège, Allemagne, Canada et États-Unis), 2 articles de synthèse et une revue de la littérature. La plupart ont un échantillon de très grande taille et concernent des populations nationales ou régionales.
Résultats :
Le risque dans les 10 ans d’hypertension chronique suite à un DHG est 8 fois plus élevé que pour les femmes ayant eu une grossesse normotendue, surtout lors de la 1ere année post-partum
(multiplié par 12 en cas d’hypertension artérielle gravidique et par 20 en cas de prééclampsie).
Le risque de maladie cardiovasculaire suite à un DHG est 2 à 4 fois plus élevé comparé à une grossesse normotendue. Ces risques sont doublés en cas de prééclampsie sévère, multipliés par 1,5 à 6 en cas de PE précoce et augmentent si les DHG sont présents sur plusieurs grossesses.
Discussion :
Notre étude montre donc que les DHG seraient des facteurs de risques indépendants des MCV, avec des risques augmentés à court et long terme. Cependant l’importance du suivi post-partum
des femmes ayant eu un DHG est insuffisamment connue et celui-ci n’est pas standardisé.
Conclusion :
Il serait donc important de publier des protocoles uniformes de suivi post-partum des femmes ayant eu un DHG. La sage-femme peut jouer un rôle majeur sur ce problème de santé publique
par la prévention auprès de ses patientes mais aussi par le repérage de situations à risque lors des consultations en post-partum ou du suivi gynécologique. | Nom de la société/Institution/Lieu de stage : | Service Gynécologie - Obstétrique CHU de Dijon | Année académique : | 2022-2023 | Etudes : | Sage-femme |
Risques cardiovasculaires suite à un désordre hypertensif de la grossesse : Importance d’un suivi en post-partum [TFE] / Sonia Bechraoui - Quantin, Auteur . - Angleur : HELMo Sainte-Julienne, 2023 . - 39 p. : ill. couleur. TFE (Travail de Fin d'Etudes) -- Bachelier Sage-Femme -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2023 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Risques cardiovasculaires prééclampsie hypertension gravidique désordres hypertensifs de la grossesse | Résumé : | Introduction :
Plusieurs articles scientifiques se sont consacrés aux risques à long terme des désordres hypertensifs de la grossesse (DHG), mais les avis restent partagés sur ce sujet. Ce travail a donc pour but de faire le point sur les risques cardiovasculaires suite à un DHG.
Matériel et méthodes :
Cet examen de la portée a sélectionné des articles scientifiques récents (depuis 2018), référencés Pubmed, rédigés en anglais, sur des études réalisées dans les pays développés : 9 études de cohortes (France, Angleterre, Pays-Bas, Suède, Norvège, Allemagne, Canada et États-Unis), 2 articles de synthèse et une revue de la littérature. La plupart ont un échantillon de très grande taille et concernent des populations nationales ou régionales.
Résultats :
Le risque dans les 10 ans d’hypertension chronique suite à un DHG est 8 fois plus élevé que pour les femmes ayant eu une grossesse normotendue, surtout lors de la 1ere année post-partum
(multiplié par 12 en cas d’hypertension artérielle gravidique et par 20 en cas de prééclampsie).
Le risque de maladie cardiovasculaire suite à un DHG est 2 à 4 fois plus élevé comparé à une grossesse normotendue. Ces risques sont doublés en cas de prééclampsie sévère, multipliés par 1,5 à 6 en cas de PE précoce et augmentent si les DHG sont présents sur plusieurs grossesses.
Discussion :
Notre étude montre donc que les DHG seraient des facteurs de risques indépendants des MCV, avec des risques augmentés à court et long terme. Cependant l’importance du suivi post-partum
des femmes ayant eu un DHG est insuffisamment connue et celui-ci n’est pas standardisé.
Conclusion :
Il serait donc important de publier des protocoles uniformes de suivi post-partum des femmes ayant eu un DHG. La sage-femme peut jouer un rôle majeur sur ce problème de santé publique
par la prévention auprès de ses patientes mais aussi par le repérage de situations à risque lors des consultations en post-partum ou du suivi gynécologique. | Nom de la société/Institution/Lieu de stage : | Service Gynécologie - Obstétrique CHU de Dijon | Année académique : | 2022-2023 | Etudes : | Sage-femme |
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