Titre : | Penser la peine | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Bertrand Guillarme | Editeur : | Paris [France] : Presses Universitaires de France | Année de publication : | 2003 | Importance : | viii, 187 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-13-053499-0 | Mots-clés : | Peines d'emprisonnement Philosophie Peine de mort Peines Effets dissuasifs Liberté | Index. décimale : | 1 PHILOSOPHIE. PSYCHOLOGIE | Résumé : | Dans les débats de philosophie politique contemporaine, l'emploi du terme justice désigne exclusivement la justice distributive, tendance nouvelle car il n'existait de justice que pénale. En France réflexion pénale et pensée politique sont devenues autonomes, comme si la philosophie politique n'avait plus rien à dire d'important sur le sujet de la peine.
Une des raisons de l'affaiblissement de la réflexion politique sur la peine tient au discrédit que certains travaux de sciences sociales ont porté sur la tentation de justification. Le travail de Foucault est central dans cette formulation d'une critique de l'idéologie pénale.
L'un des buts de cet ouvrage est de montrer l'importance et la possibilité d'une réintégration de la justice pénale dans le champ de la philosophie politique et sociale pour tenter de formuler une théorie unifiée de la distribution des droits et des peines, en faisant appel à des concepts centraux dont la complexité alimente les discussions entre libéraux ainsi qu'à la notion de mérite moral dans la justification de la peine.
Quatrième de couverture
- Peut-on justifier la peine dans une société démocratique ?
- Avec quel degré de sévérité convient-il de punir tel ou tel méfait ?
- En quel sens tes délinquants sont-ils responsables de leurs actes ?
Sans centrer son propos sur l'institution carcérale Penser la peine passe en revue tes grandes traditions philosophiques qui abordent ces questions, en soulignant souvent leurs insuffisances du point de vue démocratique. En particulier, l'ouvrage met en cause la thèse selon laquelle un criminel doit être puni parce qu'il te mérite. En distinguant ta peine comme instrument de protection des droits et la peine comme expression du blâme de la société, il dessine les contours d'une philosophie pénale compatible avec la liberté et l'égalité démocratiques.
Des documents pour compléter la réflexion :
-République populaire de Tchécoslovaquie : loi portant création des camps de travail forcé ; exposé des motifs (1948).
-Statut de la Cour pénale internationale ; extraits (1998).
-Organisation des Nations Unies : ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d'emprisonnement (1988).
-Organisation des Nations Unies : règles minima pour l'élaboration de mesures non privatives de liberté (1990).
-Cour suprême des États-Unis ; décision Furman V. Georgia (1972). |
Penser la peine [Livres, articles, périodiques] / Bertrand Guillarme . - Paris (6, avenue Reille, 75014, France) : Presses Universitaires de France, 2003 . - viii, 187 p. ISBN : 978-2-13-053499-0 Mots-clés : | Peines d'emprisonnement Philosophie Peine de mort Peines Effets dissuasifs Liberté | Index. décimale : | 1 PHILOSOPHIE. PSYCHOLOGIE | Résumé : | Dans les débats de philosophie politique contemporaine, l'emploi du terme justice désigne exclusivement la justice distributive, tendance nouvelle car il n'existait de justice que pénale. En France réflexion pénale et pensée politique sont devenues autonomes, comme si la philosophie politique n'avait plus rien à dire d'important sur le sujet de la peine.
Une des raisons de l'affaiblissement de la réflexion politique sur la peine tient au discrédit que certains travaux de sciences sociales ont porté sur la tentation de justification. Le travail de Foucault est central dans cette formulation d'une critique de l'idéologie pénale.
L'un des buts de cet ouvrage est de montrer l'importance et la possibilité d'une réintégration de la justice pénale dans le champ de la philosophie politique et sociale pour tenter de formuler une théorie unifiée de la distribution des droits et des peines, en faisant appel à des concepts centraux dont la complexité alimente les discussions entre libéraux ainsi qu'à la notion de mérite moral dans la justification de la peine.
Quatrième de couverture
- Peut-on justifier la peine dans une société démocratique ?
- Avec quel degré de sévérité convient-il de punir tel ou tel méfait ?
- En quel sens tes délinquants sont-ils responsables de leurs actes ?
Sans centrer son propos sur l'institution carcérale Penser la peine passe en revue tes grandes traditions philosophiques qui abordent ces questions, en soulignant souvent leurs insuffisances du point de vue démocratique. En particulier, l'ouvrage met en cause la thèse selon laquelle un criminel doit être puni parce qu'il te mérite. En distinguant ta peine comme instrument de protection des droits et la peine comme expression du blâme de la société, il dessine les contours d'une philosophie pénale compatible avec la liberté et l'égalité démocratiques.
Des documents pour compléter la réflexion :
-République populaire de Tchécoslovaquie : loi portant création des camps de travail forcé ; exposé des motifs (1948).
-Statut de la Cour pénale internationale ; extraits (1998).
-Organisation des Nations Unies : ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d'emprisonnement (1988).
-Organisation des Nations Unies : règles minima pour l'élaboration de mesures non privatives de liberté (1990).
-Cour suprême des États-Unis ; décision Furman V. Georgia (1972). |
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