Titre : | Trop de gestion tue le social : essai sur une discrète chalandisation | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Michel Chauvière (1946-....), Auteur | Editeur : | Paris : la Découverte | Collection : | Alternatives sociales (Paris), ISSN 1159-8549 | Importance : | 1 vol. (224 p.) | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7071-4986-2 | Prix : | 21,50 EUR | Note générale : | Bibliogr. p. 211-221 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Service social Action sociale Aide sociale Travail social Compétences sociales France 1990-.... Services Privatisation Économie de marché:Marchandisation Economie Gestion | Index. décimale : | 360 Service social | Résumé : | Les idées néolibérales progressent aujourd'hui par le social. N'ayant plus les moyens économiques de notre modèle historique, il nous faudrait impérativement réduire la voilure, rationaliser le système, nous ouvrir à la concurrence et au marché. Autrement dit, déréguler ce qui peut l'être, améliorer la gouvernance à grand renfort de consultants, renforcer le contrôle des opérateurs et professionnels sur fonds publics et renvoyer le reste au gré à gré ou au caritatif. Exit les idéaux de solidarité nationale, d'émancipation ou d'éducation, le social entre à son tour dans le monde des affaires. Il en est ainsi du côté de l'aide à domicile (dépendance et handicap), de l'insertion, de la petite enfance, de la protection judiciaire, de la formation... Comment opèrent ces changements ? Quelles en sont les conséquences pour l'action sociale organisée ? Pourquoi les avons-nous laissés s'installer ? Que devons-nous défendre maintenant ?
À travers l'analyse du nouveau lexique, largement inspiré de l'entreprise, qui s'est imposé dans tout le secteur social (services à la personne, démarche qualité, privilège de l'usager, performance, évaluation, etc.), Michel Chauvière montre que celui-ci est dénaturé et asphyxié par un processus de "chalandisation" qui formate les consciences, sape les fondamentaux de l'engagement et prépare à accepter plus de privatisations des services et une plus grande hégémonie de la gestion. Mais rien n'est définitivement joué ! |
Trop de gestion tue le social : essai sur une discrète chalandisation [Livres, articles, périodiques] / Michel Chauvière (1946-....), Auteur . - Paris : la Découverte, [s.d.] . - 1 vol. (224 p.) ; 22 cm. - ( Alternatives sociales (Paris), ISSN 1159-8549) . ISBN : 978-2-7071-4986-2 : 21,50 EUR Bibliogr. p. 211-221 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Service social Action sociale Aide sociale Travail social Compétences sociales France 1990-.... Services Privatisation Économie de marché:Marchandisation Economie Gestion | Index. décimale : | 360 Service social | Résumé : | Les idées néolibérales progressent aujourd'hui par le social. N'ayant plus les moyens économiques de notre modèle historique, il nous faudrait impérativement réduire la voilure, rationaliser le système, nous ouvrir à la concurrence et au marché. Autrement dit, déréguler ce qui peut l'être, améliorer la gouvernance à grand renfort de consultants, renforcer le contrôle des opérateurs et professionnels sur fonds publics et renvoyer le reste au gré à gré ou au caritatif. Exit les idéaux de solidarité nationale, d'émancipation ou d'éducation, le social entre à son tour dans le monde des affaires. Il en est ainsi du côté de l'aide à domicile (dépendance et handicap), de l'insertion, de la petite enfance, de la protection judiciaire, de la formation... Comment opèrent ces changements ? Quelles en sont les conséquences pour l'action sociale organisée ? Pourquoi les avons-nous laissés s'installer ? Que devons-nous défendre maintenant ?
À travers l'analyse du nouveau lexique, largement inspiré de l'entreprise, qui s'est imposé dans tout le secteur social (services à la personne, démarche qualité, privilège de l'usager, performance, évaluation, etc.), Michel Chauvière montre que celui-ci est dénaturé et asphyxié par un processus de "chalandisation" qui formate les consciences, sape les fondamentaux de l'engagement et prépare à accepter plus de privatisations des services et une plus grande hégémonie de la gestion. Mais rien n'est définitivement joué ! |
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