Titre : | Les centres éducatifs renforcés : redonner du sens à l'action éducative auprès des mineurs délinquants | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Editeur : | Ramonville Saint-Agne : Érès | Année de publication : | 2007 | Collection : | Empan | Importance : | 1 vol. (236 p.) | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7492-0702-5 | Prix : | 20 EUR | Résumé : | Créés en 1996, les CER ont pour objectif d’offrir des séjours de rupture et une alternative éducative à l’incarcération des mineurs. Comment ces dispositifs innovants ont-ils vu le jour ? Qu’en est-il aujourd’hui, dans un contexte social différent qui stigmatise « la jeunesse délinquante » ? Dix ans après les premières expériences des UUER « à la Toubon » et cinq ans après la grande vague des CER « à la Jospin », peut-on mesurer les réels effets de CER qui, comme le dit Saül Karsz, ont troué la couche d’ozone de nos institutions éducatives avec des effets perturbants bénéfiques sur le climat général du travail éducatif en hébergement ?
Au-delà de cet effet palpable sur le paysage institutionnel, il y a la pertinence de ces dispositifs par rapport aux objectifs assignés : pour faire court, « socialiser les sauvageons », voire leur apprendre la République, en les aidant (sous contrainte via le cadre pénal) à trouver une place acceptable dans le corps social, sous d’autres modalités que celles de l’agir délinquant. On semble avoir redécouvert qu’à partir de projets clairs et de programmes bien construits, il était possible, sur des temps relativement courts, de remobiliser des gosses à la dérive en leur offrant un cadre sécurisant, une rencontre sans esquive et des perspectives de repositionnement crédibles, loin des promesses vaines d’un avenir radieux, mais au plus près de leur problématique de « sujet », dans une sorte de passe initiatique, incluant la responsabilisation à l’égard d’un parcours pénal émergeant, assumé et finalement parfois transcendé.
Pour autant, reste un certain nombre de points à interroger : quel public ? Quelle commande ? Quels fonctionnements ? Quels professionnels avec quelle formation ? Quelles méthodes ? Quels résultats ? Quels enseignements ?
Cet ouvrage, issu d’un numéro d’Empan (2005) rapidement épuisé, dresse un bilan actualisé de ces pratiques innovantes qui apportent un espoir en la jeunesse, même en celle qui est la plus en souffrance, et un espoir en une action éducative nourrie des expériences passées et capable de susciter des alternatives pour faire société. | Note de contenu : | LES CENTRES EDUCATIFS RENFORCES, UN CADRE INNOVANT
Regard sur les centres éducatifs renforcés (CER)
Entre ravage et ravissement : le temps du centre éducatif renforcé (2000-2004)
La philosophie du projet
Les centres éducatifs renforcés : une réussite scandaleuse
Rupture ou ruptures ou la rupture pour mieux faire le lien
LES CENTRES ÉDUCATIFS RENFORCÉS, PULSATIONS DU SOCIAL
Des UEER aux CER - bientôt dix ans
Sécurité, territoire, population et Naissance de la biopolitiqué de Michel Foucault - Contrechamp
Les centres éducatifs renforcés, pour quoi faire ?
Actions et réactions de l'école face à la délinquance
Les centres éducatifs renforcés, un placement (pénal) parmi d'autres ?
Violences dans l'éducation renforcée !
Une professionnalisation à promouvoir
LES CENTRES ÉDUCATIFS RENFORCÉS, DE L'EXPÉRIMENTATION À L'ACTION ÉDUCATIVE
Écrit sur le vif :Trajets de vie en Afrique
Contribution à une évaluation de la " délocalisation éducative "
Normaliser les conduites des mineurs délinquants en CER : faire face à l'incivilité au quotidien
Adolescence - placement - groupe - Figurer la rupture pour représenter la séparation dans les dispositifs institutionnels
Suivi du point de vue de Jacques Schiavinato
Par où commencer ?
Sensation de confiance
La rupture comme parenthèse ou comme étape d'un parcours ?
Professionnaliser les équipes éducatives par immersion |
Les centres éducatifs renforcés : redonner du sens à l'action éducative auprès des mineurs délinquants [Livres, articles, périodiques] . - Ramonville Saint-Agne : Érès, 2007 . - 1 vol. (236 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - ( Empan) . ISBN : 978-2-7492-0702-5 : 20 EUR Résumé : | Créés en 1996, les CER ont pour objectif d’offrir des séjours de rupture et une alternative éducative à l’incarcération des mineurs. Comment ces dispositifs innovants ont-ils vu le jour ? Qu’en est-il aujourd’hui, dans un contexte social différent qui stigmatise « la jeunesse délinquante » ? Dix ans après les premières expériences des UUER « à la Toubon » et cinq ans après la grande vague des CER « à la Jospin », peut-on mesurer les réels effets de CER qui, comme le dit Saül Karsz, ont troué la couche d’ozone de nos institutions éducatives avec des effets perturbants bénéfiques sur le climat général du travail éducatif en hébergement ?
Au-delà de cet effet palpable sur le paysage institutionnel, il y a la pertinence de ces dispositifs par rapport aux objectifs assignés : pour faire court, « socialiser les sauvageons », voire leur apprendre la République, en les aidant (sous contrainte via le cadre pénal) à trouver une place acceptable dans le corps social, sous d’autres modalités que celles de l’agir délinquant. On semble avoir redécouvert qu’à partir de projets clairs et de programmes bien construits, il était possible, sur des temps relativement courts, de remobiliser des gosses à la dérive en leur offrant un cadre sécurisant, une rencontre sans esquive et des perspectives de repositionnement crédibles, loin des promesses vaines d’un avenir radieux, mais au plus près de leur problématique de « sujet », dans une sorte de passe initiatique, incluant la responsabilisation à l’égard d’un parcours pénal émergeant, assumé et finalement parfois transcendé.
Pour autant, reste un certain nombre de points à interroger : quel public ? Quelle commande ? Quels fonctionnements ? Quels professionnels avec quelle formation ? Quelles méthodes ? Quels résultats ? Quels enseignements ?
Cet ouvrage, issu d’un numéro d’Empan (2005) rapidement épuisé, dresse un bilan actualisé de ces pratiques innovantes qui apportent un espoir en la jeunesse, même en celle qui est la plus en souffrance, et un espoir en une action éducative nourrie des expériences passées et capable de susciter des alternatives pour faire société. | Note de contenu : | LES CENTRES EDUCATIFS RENFORCES, UN CADRE INNOVANT
Regard sur les centres éducatifs renforcés (CER)
Entre ravage et ravissement : le temps du centre éducatif renforcé (2000-2004)
La philosophie du projet
Les centres éducatifs renforcés : une réussite scandaleuse
Rupture ou ruptures ou la rupture pour mieux faire le lien
LES CENTRES ÉDUCATIFS RENFORCÉS, PULSATIONS DU SOCIAL
Des UEER aux CER - bientôt dix ans
Sécurité, territoire, population et Naissance de la biopolitiqué de Michel Foucault - Contrechamp
Les centres éducatifs renforcés, pour quoi faire ?
Actions et réactions de l'école face à la délinquance
Les centres éducatifs renforcés, un placement (pénal) parmi d'autres ?
Violences dans l'éducation renforcée !
Une professionnalisation à promouvoir
LES CENTRES ÉDUCATIFS RENFORCÉS, DE L'EXPÉRIMENTATION À L'ACTION ÉDUCATIVE
Écrit sur le vif :Trajets de vie en Afrique
Contribution à une évaluation de la " délocalisation éducative "
Normaliser les conduites des mineurs délinquants en CER : faire face à l'incivilité au quotidien
Adolescence - placement - groupe - Figurer la rupture pour représenter la séparation dans les dispositifs institutionnels
Suivi du point de vue de Jacques Schiavinato
Par où commencer ?
Sensation de confiance
La rupture comme parenthèse ou comme étape d'un parcours ?
Professionnaliser les équipes éducatives par immersion |
| |