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Détail de l'auteur
Auteur Marguerite Charazac-Brunel (1946-...)
Docteur en psychologie clinique en psychopathologie, elle est chargée d'enseignements à l'université catholique de LyonPsychanalyste. Expert près la Cour d'appel de Lyon.Elle a une longue expérience de pratique clinique en service d'urgence et en formation à la prévention du suicide et exerce en cabinet privé
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Faire une suggestion Affiner la rechercheLa crise de fin de vie / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°204 (Janvier 2016)
[article]
in Santé mentale > N°204 (Janvier 2016) . - p. 56-61
Titre : La crise de fin de vie Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 56-61 Langues : Français (fre) Mots-clés : Accompagnement de la fin de la vie Comportement et mécanismes comportementaux Études de cas Famille Mécanismes de défense Mort Psychothérapie Suicide Troubles névrotiques Troubles psychotiques Vieillissement Résumé : La mort est la seule réalité inéluctable et nous n'avons pas d'autre choix que de l'accepter. Au grand âge, cette prise de conscience peut provoquer un état de crise et de révolte, sans entraîner pour autant une crise de désespoir. [article] La crise de fin de vie [Livres, articles, périodiques] / Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) . - 2016 . - p. 56-61.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°204 (Janvier 2016) . - p. 56-61
Mots-clés : Accompagnement de la fin de la vie Comportement et mécanismes comportementaux Études de cas Famille Mécanismes de défense Mort Psychothérapie Suicide Troubles névrotiques Troubles psychotiques Vieillissement Résumé : La mort est la seule réalité inéluctable et nous n'avons pas d'autre choix que de l'accepter. Au grand âge, cette prise de conscience peut provoquer un état de crise et de révolte, sans entraîner pour autant une crise de désespoir. Empreinte familiale et vocation soignante / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 275 (Février 2023)
[article]
in Santé mentale > 275 (Février 2023) . - p. 74-77
Titre : Empreinte familiale et vocation soignante Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 74-77 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins. Langues : Français (fre) Mots-clés : cas clinique choix culpabilité cure psychanalytique événement de vie histoire familiale orientation professionnelle professionnel de santé profil psychologique psychothérapie psychanalytique soignant transgénérationnel Résumé : Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s'enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Il faut repartir vers les racines précoces du « désir de soigner » pour essayer de comprendre pourquoi et comment les vocations soignantes émergent parfois à partir d'identifications familiales et de transmissions entre générations. On rencontre ainsi des familles de médecins de « père en fils », véritables dynasties marquées par les figures de prestigieux « mandarins ». Dans ces lignées, ce n'est pas seulement une pratique, un savoir- faire qui se transmet, mais parfois le nom d'un ancêtre célèbre, d'une identité idéalisée. Cet « héritage » du métier de médecin paraît concerner davantage les garçons aînés.
J'ai ainsi reçu en psychothérapie Joël, un adolescent issu d'une famille de « mandarins » qui « avait fait des bêtises et qu'il fallait remettre dans le droit chemin ». Il est arrivé à reculons, l'air renfrogné. La grosse bêtise cachée derrière la petite tenait dans son refus de devenir médecin comme tous les ascendants hommes de sa famille. En séance, Joël manifestait avec insistance son désir de devenir architecte. Il dessinait des plans remarquables, très originaux et harmonieux. J'ai pris son parti et me suis appliquée à faire accepter son projet à ses parents, « très déçus » par la thérapie. Joël était lui très content. Il a finalement intégré une école d'architecture renommée et a été repéré par des entreprises avant même la fin de ses études. Le « vilain petit canard » a ensuite créé son agence.
Si on observe aussi une passation du métier d'infirmière de mère en fille, elle semble moins systématique. La transmission se fonde davantage sur l'assignation à un rôle de dévouement dans la famille, avec le souci de préoccupations financières associées à la sécurité de l'emploi. Chez l'intéressée, les désirs d'aide, d'assistance parfois jusqu'au sacrifice sont au premier plan. Dans ma pratique, j'ai fréquemment constaté leur volonté de « sauver » un homme souffrant de pathologie grave ou de toxicomanie avec un dévouement et une illusion sans limites. N'oublions pas que les soins infirmiers étaient autrefois essentiellement assurés par des religieuses non rémunérées, taillables et corvéables à merci. Les vocations s'enracinent parfois dans l'idéalisation (sociale et intrapsychique) du métier de soignant, du vœu de sauver l'autre, voire de se sacrifier.[article] Empreinte familiale et vocation soignante [Livres, articles, périodiques] / Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) . - 2023 . - p. 74-77.
Cet article fait partie du dossier " Le transgénérationnel dans les soins.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 275 (Février 2023) . - p. 74-77
Mots-clés : cas clinique choix culpabilité cure psychanalytique événement de vie histoire familiale orientation professionnelle professionnel de santé profil psychologique psychothérapie psychanalytique soignant transgénérationnel Résumé : Une psychanalyste constate que les soignants-patients qui viennent consulter ont en commun un « désir de soigner » qui s'enracine dans leur histoire familiale. Éclairages cliniques sur ces vocations, au fil de quelques rencontres.
Il faut repartir vers les racines précoces du « désir de soigner » pour essayer de comprendre pourquoi et comment les vocations soignantes émergent parfois à partir d'identifications familiales et de transmissions entre générations. On rencontre ainsi des familles de médecins de « père en fils », véritables dynasties marquées par les figures de prestigieux « mandarins ». Dans ces lignées, ce n'est pas seulement une pratique, un savoir- faire qui se transmet, mais parfois le nom d'un ancêtre célèbre, d'une identité idéalisée. Cet « héritage » du métier de médecin paraît concerner davantage les garçons aînés.
J'ai ainsi reçu en psychothérapie Joël, un adolescent issu d'une famille de « mandarins » qui « avait fait des bêtises et qu'il fallait remettre dans le droit chemin ». Il est arrivé à reculons, l'air renfrogné. La grosse bêtise cachée derrière la petite tenait dans son refus de devenir médecin comme tous les ascendants hommes de sa famille. En séance, Joël manifestait avec insistance son désir de devenir architecte. Il dessinait des plans remarquables, très originaux et harmonieux. J'ai pris son parti et me suis appliquée à faire accepter son projet à ses parents, « très déçus » par la thérapie. Joël était lui très content. Il a finalement intégré une école d'architecture renommée et a été repéré par des entreprises avant même la fin de ses études. Le « vilain petit canard » a ensuite créé son agence.
Si on observe aussi une passation du métier d'infirmière de mère en fille, elle semble moins systématique. La transmission se fonde davantage sur l'assignation à un rôle de dévouement dans la famille, avec le souci de préoccupations financières associées à la sécurité de l'emploi. Chez l'intéressée, les désirs d'aide, d'assistance parfois jusqu'au sacrifice sont au premier plan. Dans ma pratique, j'ai fréquemment constaté leur volonté de « sauver » un homme souffrant de pathologie grave ou de toxicomanie avec un dévouement et une illusion sans limites. N'oublions pas que les soins infirmiers étaient autrefois essentiellement assurés par des religieuses non rémunérées, taillables et corvéables à merci. Les vocations s'enracinent parfois dans l'idéalisation (sociale et intrapsychique) du métier de soignant, du vœu de sauver l'autre, voire de se sacrifier.Incontournable tendresse / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°224 (Janvier 2018)
[article]
in Santé mentale > N°224 (Janvier 2018) . - p. 44-49
Titre : Incontournable tendresse Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 44-49 Langues : Français (fre) Mots-clés : Carence psychosociale Émotion exprimée Études de cas Narcissisme Psychanalyse Relations interpersonnelles Carence affective Résumé : De la tendresse émane un lien essentiel qui transcende et laisse entrevoir un lieu et une dimension au-delà de l’être. Elle témoigne que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre, qui devient dépositaire à son insu de quelque chose qui le dépasse.
L’auteur explore le concept de tendresse. S’éloignant des conceptions de Freud, elle montre comment ce sentiment tisse le lien humain et construit le sujet au cours de sa vie. Elle aborde les résistances face à une attitude d’ouverture, liées à la crainte de se livrer, et souligne comment le thérapeute peut manifester sa tendresse envers ses patients. La tendresse témoigne simplement que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre qui devient dépositaire à son insu d’une dimension transcendante.[article] Incontournable tendresse [Livres, articles, périodiques] / Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) . - 2018 . - p. 44-49.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°224 (Janvier 2018) . - p. 44-49
Mots-clés : Carence psychosociale Émotion exprimée Études de cas Narcissisme Psychanalyse Relations interpersonnelles Carence affective Résumé : De la tendresse émane un lien essentiel qui transcende et laisse entrevoir un lieu et une dimension au-delà de l’être. Elle témoigne que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre, qui devient dépositaire à son insu de quelque chose qui le dépasse.
L’auteur explore le concept de tendresse. S’éloignant des conceptions de Freud, elle montre comment ce sentiment tisse le lien humain et construit le sujet au cours de sa vie. Elle aborde les résistances face à une attitude d’ouverture, liées à la crainte de se livrer, et souligne comment le thérapeute peut manifester sa tendresse envers ses patients. La tendresse témoigne simplement que nous sommes heureux de la présence et de l’existence de l’autre qui devient dépositaire à son insu d’une dimension transcendante.Libres propos sur la téléconsultation / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°251 (Octobre 2020)
[article]
in Santé mentale > N°251 (Octobre 2020) . - p. 53-56
Titre : Libres propos sur la téléconsultation Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 53-56 Note générale : Fait partie du dossier "Télépsychiatrie, enjeux et perspectives". Langues : Français (fre) Mots-clés : Distanciation thérapeutique Distanciation physique Crise sanitaire Histoire de la psychanalyse Pratique professionnelle Présentations de cas Télémédecine Traumatisme psychologique Trouble panique Résumé : Les séances de psychothérapies psychanalytiques par téléconsultation sont fructueuses si le thérapeute préserve des moyens et une méthode spécifique. Il doit rester attentif aux phénomènes transférentiels et contre-transférentiels, même si les données sensorielles traversent mal l’écran.
Cet article tente de montrer ce que la téléconsultation modifie dans la relation d’aide en santé mentale. Les auteurs explorent les mutations apportées dans le cadre de la relation thérapeutique à distance.[article] Libres propos sur la téléconsultation [Livres, articles, périodiques] / Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) . - 2020 . - p. 53-56.
Fait partie du dossier "Télépsychiatrie, enjeux et perspectives".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°251 (Octobre 2020) . - p. 53-56
Mots-clés : Distanciation thérapeutique Distanciation physique Crise sanitaire Histoire de la psychanalyse Pratique professionnelle Présentations de cas Télémédecine Traumatisme psychologique Trouble panique Résumé : Les séances de psychothérapies psychanalytiques par téléconsultation sont fructueuses si le thérapeute préserve des moyens et une méthode spécifique. Il doit rester attentif aux phénomènes transférentiels et contre-transférentiels, même si les données sensorielles traversent mal l’écran.
Cet article tente de montrer ce que la téléconsultation modifie dans la relation d’aide en santé mentale. Les auteurs explorent les mutations apportées dans le cadre de la relation thérapeutique à distance.« Oui, un psychanalyste, ça peut pleurer ! » / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°249 (Juin 2020)
[article]
in Santé mentale > N°249 (Juin 2020) . - p. 68-72
Titre : « Oui, un psychanalyste, ça peut pleurer ! » Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 68-72 Note générale : Fait partie du dossier : "Dévoilement de soi et alliance thérapeutique" Langues : Français (fre) Mots-clés : Affect Attitude du personnel soignant Expression des émotions Neutralité Relation entre pairs Relations entre professionnels de santé et patients Résonance Silence Transgression Vie privée Cure psychanalytique Résumé : Pendant longtemps, la psychanalyse a interdit tout dévoilement de soi du clinicien. Pourtant, la neutralité n?existe pas ! Ce dévoilement peut la plupart du temps instaurer une alliance thérapeutique qui vient faire contrepoids à une instrumentalisation des pratiques de soin.
Pendant longtemps, le psychanalyste devait rester drapé dans un silence énigmatique, mais absolument stérile, et demeurer une surface de projection imperturbable. L?auteur revient sur les évolutions de sa pratique et observe, au fil d?histoires cliniques, différentes occurrences et propriétés cliniques du dévoilement de soi.
[article] « Oui, un psychanalyste, ça peut pleurer ! » [Livres, articles, périodiques] / Marguerite Charazac-Brunel (1946-...) . - 2020 . - p. 68-72.
Fait partie du dossier : "Dévoilement de soi et alliance thérapeutique"
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°249 (Juin 2020) . - p. 68-72
Mots-clés : Affect Attitude du personnel soignant Expression des émotions Neutralité Relation entre pairs Relations entre professionnels de santé et patients Résonance Silence Transgression Vie privée Cure psychanalytique Résumé : Pendant longtemps, la psychanalyse a interdit tout dévoilement de soi du clinicien. Pourtant, la neutralité n?existe pas ! Ce dévoilement peut la plupart du temps instaurer une alliance thérapeutique qui vient faire contrepoids à une instrumentalisation des pratiques de soin.
Pendant longtemps, le psychanalyste devait rester drapé dans un silence énigmatique, mais absolument stérile, et demeurer une surface de projection imperturbable. L?auteur revient sur les évolutions de sa pratique et observe, au fil d?histoires cliniques, différentes occurrences et propriétés cliniques du dévoilement de soi.
Parler de la mort en institution / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°217 (Avril 2017)
PermalinkPourquoi la répétition du geste suicidaire / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, 256 (Mars 2021)
PermalinkLe soignant et le deuil / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°235 (Février 2019)
PermalinkSujet âgé et angoisse de morcellement du corps / Marguerite Charazac-Brunel in Santé mentale, N°203 (Décembre 2015)
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