[article] in Dada > 256 (juin 2021) | Titre : | Edito - Gravé dans les mémoires | | Type de document : | Livres, articles, périodiques | | Année de publication : | 2021 | | Langues : | Français (fre) | | Note de contenu : | En quelques mots
Albrecht Dürer est l’un de ces artistes aux multiples talents que nous offre de temps en temps l’histoire de l’art. Un génie, capable d’exécuter des œuvres d’une grande finesse, et ce dès l’enfance. Le jeune Albrecht voit le jour à Nuremberg, surnommée alors « l’œil et l’oreille de l’Allemagne ». Les artistes, imprimeurs et autres graveurs y prospèrent. Il est lui-même issu d’une famille d’orfèvres, et baigne dans la création depuis son plus jeune âge. Son talent précoce impressionne, et on l’incite à compléter sa formation auprès d’un peintre, puis à parfaire ses talents en voyageant à travers l’Empire, auprès d’autres éminents artistes. Bref, un contexte plutôt favorable pour développer son art.
Mais tout au long de sa vie, Dürer force les limites de son destin. Vous verrez qu’il ne se contente pas de ses solides bases acquises en matière de gravure, et qui auraient suffi à lui assurer la célébrité. Non, il perfectionne sans cesse sa technique, y introduit un travail rigoureux sur la perspective, trace des compositions d’une extrême minutie, aux mille et un détails. Relevant tous les défis, il reste même à ce jour l’auteur de la plus grande gravure sur bois au monde ! Voyageant à plusieurs reprises de l’autre côté des Alpes, il assimile les enseignements de l’art italien et devient le premier artiste du nord de l’Europe à marquer son nom au fer chaud dans l’histoire de la Renaissance. Voilà 550 années que ce génie prospère dans l’histoire de l’art.
Son épitaphe, que son ami Willibald Pirckheimer a fait graver sur sa tombe, prévient : « Ce qui d’Albrecht Dürer était mortel gît sous cette tombe ». Ce qui reste a traversé les siècles, et vous en aurez un bel aperçu dans les pages qui suivent…
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[article] Edito - Gravé dans les mémoires [Livres, articles, périodiques] . - 2021. Langues : Français ( fre) in Dada > 256 (juin 2021) | Note de contenu : | En quelques mots
Albrecht Dürer est l’un de ces artistes aux multiples talents que nous offre de temps en temps l’histoire de l’art. Un génie, capable d’exécuter des œuvres d’une grande finesse, et ce dès l’enfance. Le jeune Albrecht voit le jour à Nuremberg, surnommée alors « l’œil et l’oreille de l’Allemagne ». Les artistes, imprimeurs et autres graveurs y prospèrent. Il est lui-même issu d’une famille d’orfèvres, et baigne dans la création depuis son plus jeune âge. Son talent précoce impressionne, et on l’incite à compléter sa formation auprès d’un peintre, puis à parfaire ses talents en voyageant à travers l’Empire, auprès d’autres éminents artistes. Bref, un contexte plutôt favorable pour développer son art.
Mais tout au long de sa vie, Dürer force les limites de son destin. Vous verrez qu’il ne se contente pas de ses solides bases acquises en matière de gravure, et qui auraient suffi à lui assurer la célébrité. Non, il perfectionne sans cesse sa technique, y introduit un travail rigoureux sur la perspective, trace des compositions d’une extrême minutie, aux mille et un détails. Relevant tous les défis, il reste même à ce jour l’auteur de la plus grande gravure sur bois au monde ! Voyageant à plusieurs reprises de l’autre côté des Alpes, il assimile les enseignements de l’art italien et devient le premier artiste du nord de l’Europe à marquer son nom au fer chaud dans l’histoire de la Renaissance. Voilà 550 années que ce génie prospère dans l’histoire de l’art.
Son épitaphe, que son ami Willibald Pirckheimer a fait graver sur sa tombe, prévient : « Ce qui d’Albrecht Dürer était mortel gît sous cette tombe ». Ce qui reste a traversé les siècles, et vous en aurez un bel aperçu dans les pages qui suivent…
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Edito - Gravé dans les mémoires in Dada, 256 (juin 2021)
