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[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 5-7

Titre :	Le corps et l'institution psychiatrique. [Dossier : Le corps dans la thérapie : En guise d'introduction]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Jean Broustra, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 5-7
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Cette étude d'intéressera essentiellement des rapports qui ont pu s'établir entre le corps des personnes admises dans les institutions psychiatriques et les réponses et attitudes qui ont pu être exprimées par les soignants qui les accueillent. Il est évident que ce problème du corps et de l'institution psychiatrique est inséparable d'une réflexion historique sur l'évolution de ces institutions. Nous rappellerons sur un plan historique les conditions institutionnelles de soins qui ont été offerts aux malades et nous poserons donc historiquement le cheminement qui a pu s'accomplir entre ce que l'on peut appeler l'institution traditionnelle de modèle médical sur un mode relationnel et intermédiaire. Après cette étude des interrelations historiques entre corps et institution psychiatrique, nous aborderons dans une troisième partie ce que nous appelons l'articulation signifiante corps-parole.

[article] Le corps et l'institution psychiatrique. [Dossier : Le corps dans la thérapie : En guise d'introduction] [Livres, articles, périodiques] / Jean Broustra, Auteur . - 1981 . - p. 5-7.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 5-7

Résumé :

Cette étude d'intéressera essentiellement des rapports qui ont pu s'établir entre le corps des personnes admises dans les institutions psychiatriques et les réponses et attitudes qui ont pu être exprimées par les soignants qui les accueillent. Il est évident que ce problème du corps et de l'institution psychiatrique est inséparable d'une réflexion historique sur l'évolution de ces institutions. Nous rappellerons sur un plan historique les conditions institutionnelles de soins qui ont été offerts aux malades et nous poserons donc historiquement le cheminement qui a pu s'accomplir entre ce que l'on peut appeler l'institution traditionnelle de modèle médical sur un mode relationnel et intermédiaire. Après cette étude des interrelations historiques entre corps et institution psychiatrique, nous aborderons dans une troisième partie ce que nous appelons l'articulation signifiante corps-parole.

[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 8-14

Titre :	Le passage à l'acte et le passage par l'acte. Vers une théorie analytique de la motricité. [Dossier : Le corps dans la thérapie : La motricité dans la cure psychanalytique]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Guy Tonella, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 8-14
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Il était déjà question de regard dans les séances d'analyse qui précédaient celles-ci. Jean-Claude est allongé sur le divan. Il ME parle de l'entrevue qu'il a eue la veille au soir avec la patronne d'un restaurant pour être embauché comme serveur. Il ME dit alors : "Vers la fin de l'entrevue, elle m'a parlé en me regardant droit dans les yeux avec insistance. Ca m'a gêné, je n'ai pas pu soutenir son regard. J'étais profondément mal à l'aise... Je ne sais pas pourquoi". Il se tait, esquisse un mouvement de redressement, tourne la tête et ME regarde. Il s'allonge de nouveau. Silence : il cherche, ça se sent. Il ME dit : "Ca me RAPPELLE le regard de mon père : j'étais tout petit, je ne pouvais déjà plus le regarder dans les yeux... je baissais les yeux". Evidence du transfert. Passage à l'acte ou passage par l'acte ? Il n'est pas interdit de me regarder. Mais l'interprétation classique d'un tel comportement serait celui du passage à l'acte (acting out) : agissement ou mise en acte motrice d'un désir refoulé qui resurgit maintenant pour se satisfaire directement par le mouvement du corps, court circuitant la parole qui, si elle contenait le désir inconscient et le signifiait par les mots, le donnerait à lire, à décrypter, jusqu'au souvenir de ses origines. Répéter au lieu de se remémorer. Pourtant, ici, c'est dans la répétition agie que le souvenir eut lieu. Répétition dans l'acte du désir inconscient de regarder le père, porteur du phallus, désir refoulé si précocement - son père, sa mère y ayant aidé - que Jean-Claude oscille, à 31 ans et depuis des années, entre une conduite de trous de serrure obsédante, et une attraction mystique quasi irrépressible mais combien frustrante car il n'y aurait là plus rien à voir du corps d'une femme réelle par un trou de serrure. Dans le droit fil de la tradition psychanalytique, la question est posée : jusqu'où la parole peut-elle réinvestir les traces mnésiques et jusqu'où la parole est-elle -n'est-elle que - la traductrice en représentation conscience, symbolisatrice, des désirs refoulés et de affects qui y sont liés ?

[article] Le passage à l'acte et le passage par l'acte. Vers une théorie analytique de la motricité. [Dossier : Le corps dans la thérapie : La motricité dans la cure psychanalytique] [Livres, articles, périodiques] / Guy Tonella, Auteur . - 1981 . - p. 8-14.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 8-14

Résumé :

Il était déjà question de regard dans les séances d'analyse qui précédaient celles-ci. Jean-Claude est allongé sur le divan. Il ME parle de l'entrevue qu'il a eue la veille au soir avec la patronne d'un restaurant pour être embauché comme serveur. Il ME dit alors : "Vers la fin de l'entrevue, elle m'a parlé en me regardant droit dans les yeux avec insistance. Ca m'a gêné, je n'ai pas pu soutenir son regard. J'étais profondément mal à l'aise... Je ne sais pas pourquoi". Il se tait, esquisse un mouvement de redressement, tourne la tête et ME regarde. Il s'allonge de nouveau. Silence : il cherche, ça se sent. Il ME dit : "Ca me RAPPELLE le regard de mon père : j'étais tout petit, je ne pouvais déjà plus le regarder dans les yeux... je baissais les yeux". Evidence du transfert. Passage à l'acte ou passage par l'acte ? Il n'est pas interdit de me regarder. Mais l'interprétation classique d'un tel comportement serait celui du passage à l'acte (acting out) : agissement ou mise en acte motrice d'un désir refoulé qui resurgit maintenant pour se satisfaire directement par le mouvement du corps, court circuitant la parole qui, si elle contenait le désir inconscient et le signifiait par les mots, le donnerait à lire, à décrypter, jusqu'au souvenir de ses origines. Répéter au lieu de se remémorer. Pourtant, ici, c'est dans la répétition agie que le souvenir eut lieu. Répétition dans l'acte du désir inconscient de regarder le père, porteur du phallus, désir refoulé si précocement - son père, sa mère y ayant aidé - que Jean-Claude oscille, à 31 ans et depuis des années, entre une conduite de trous de serrure obsédante, et une attraction mystique quasi irrépressible mais combien frustrante car il n'y aurait là plus rien à voir du corps d'une femme réelle par un trou de serrure. Dans le droit fil de la tradition psychanalytique, la question est posée : jusqu'où la parole peut-elle réinvestir les traces mnésiques et jusqu'où la parole est-elle -n'est-elle que - la traductrice en représentation conscience, symbolisatrice, des désirs refoulés et de affects qui y sont liés ?

[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 15-19

Titre :	Du corps morcelé et fusionné au corps intégré. [Dossier : Le corps dans la thérapie : Entre psychanalyse et thérapies corporelles]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Richard Meyer, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 15-19
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La somatanalyse est une thérapie analytique qui se pratique en groupe (de 12 à 18 participants) sur des mois et des années, et qui intègre les principales techniques psychothérapiques corporelles : - de la voix : des sons murmurés aux cris (JANOV) en passant par le rire ; - du mouvement : gestes, déplacements et vibrations (LOWEN) ; - du contact : du toucher (du massage par exemple) jusqu'au bonding (CASRIEL) ou enlacement ; - de la respiration : l'hyperventilation du rebirth (ORR) entre autres ; - en plus de la parole, évidemment (FREUD, FOULKES). Ces techniques corporelles ne sont pas utilisées comme des exercices ou des tâches obligatoires, mais comme un mode d'expression, de discours et de communication qu'utilise l'analysant à son heure, à son choix et sur son mode propre. Du fait de l'insertion de ce travail corporel dans un protocole non directif et analytique, tout ce qui se manifeste ainsi du corps le donne à connaître tel qu'en lui-même, dans son fonctionnement propre, en dehors de toute contrainte imposée de l'extérieur.

[article] Du corps morcelé et fusionné au corps intégré. [Dossier : Le corps dans la thérapie : Entre psychanalyse et thérapies corporelles] [Livres, articles, périodiques] / Richard Meyer, Auteur . - 1981 . - p. 15-19.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 15-19

Résumé :

La somatanalyse est une thérapie analytique qui se pratique en groupe (de 12 à 18 participants) sur des mois et des années, et qui intègre les principales techniques psychothérapiques corporelles : - de la voix : des sons murmurés aux cris (JANOV) en passant par le rire ; - du mouvement : gestes, déplacements et vibrations (LOWEN) ; - du contact : du toucher (du massage par exemple) jusqu'au bonding (CASRIEL) ou enlacement ; - de la respiration : l'hyperventilation du rebirth (ORR) entre autres ; - en plus de la parole, évidemment (FREUD, FOULKES). Ces techniques corporelles ne sont pas utilisées comme des exercices ou des tâches obligatoires, mais comme un mode d'expression, de discours et de communication qu'utilise l'analysant à son heure, à son choix et sur son mode propre. Du fait de l'insertion de ce travail corporel dans un protocole non directif et analytique, tout ce qui se manifeste ainsi du corps le donne à connaître tel qu'en lui-même, dans son fonctionnement propre, en dehors de toute contrainte imposée de l'extérieur.

[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 20-26

Titre :	Une expérience d'animation judo avec des adolescents psychotiques et pré-psychotiques. [Dossier : Le corps dans la thérapie : La symbolique d'une technique sportive]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Michel Cazeneuve, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 20-26
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Ce travail propose une réflexion personnelle sur trois ans d'animation judo dans et hors un hôpital de jour accueillant des adolescents psychotiques et pré-psychotiques. Il est un bilan provisoire et amène quelques prolongements qui seront précisés dans la conclusion.

[article] Une expérience d'animation judo avec des adolescents psychotiques et pré-psychotiques. [Dossier : Le corps dans la thérapie : La symbolique d'une technique sportive] [Livres, articles, périodiques] / Michel Cazeneuve, Auteur . - 1981 . - p. 20-26.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 20-26

Résumé :

Ce travail propose une réflexion personnelle sur trois ans d'animation judo dans et hors un hôpital de jour accueillant des adolescents psychotiques et pré-psychotiques. Il est un bilan provisoire et amène quelques prolongements qui seront précisés dans la conclusion.

[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 27-32

Titre :	Daïmon et démon. "On ne peut croire au Diable même quand il dit la vérité". Saint-Jean Chrisostome. [Dossier : Le corps dans la thérapie : Les phénomènes de possession]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Aline Kawa, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 27-32
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Aborder la thématique de la possession passe par une méditation sur le langage, qui exige recours au dictionnaire, détour obligé pour accéder au champ de la dénotation et à celui de la connotation. Ceci vaut pour d'autres notions, bien sûr, mais nous croyons que, dans ce cas, le lexique peut particulièrement être éloquent. Le dictionnaire nous confronte au double usage du vocable ; à savoir le passif et l'actif. Le terme de possession renvoie au verbe posséder : "avoir quelque chose à sa disposition effective et généralement exclusive". Posséder, c'est détenir un Bien, en jouir, pouvoir en disposer, c'est-à-dire en avoir la maîtrise. Ce quelque chose peut devenir quelqu'un, si l'on en croit le langage argotique : "posséder" quelqu'un, c'est le tromper ; ou le propos machiste qui fait qu'un mâle se targue de "posséder" une femme, soit une femelle ! On voit clairement se dessiner la nature de la relation qu'entretient un sujet à un objet, un sujet à un autre sujet, perçu comme objet, qui est celui qu'une maîtrise doublée de servitude : libre disposition dans le cas d'un objet, réification lorsqu'il s'agit d'une personne. Domination du côté de la maîtrise, aliénation du côté de la servitude. Par contre, la notion de possession indique "le fait, l'action de posséder, d'être possédé" : l'actif et le passif se couplent dans la signification. En revanche, le possédé est toujours passif : "se dit d'une personne dominée par une puissance occulte". Si notre lecture du dictionnaire nous renvoie effectivement, comme nous le croyons, à une dialectique de la maîtrise et de la servitude, nous croyons nécessaire de discerner, dans le phénomène de la possession, ce qui ou qui est réellement objet ou sujet. Notons auparavant que le dictionnaire oppose à celui qui est en possession de ses facultés (rationnelles), celui qui en est privé - ce qui est de l'ordre du pathologique, de l'irrationnel. Passif - Actif : thématique du vide et du plein, du manque et de l'avoir. Dans cette alternative, où se situe l'être ?

[article] Daïmon et démon. "On ne peut croire au Diable même quand il dit la vérité". Saint-Jean Chrisostome. [Dossier : Le corps dans la thérapie : Les phénomènes de possession] [Livres, articles, périodiques] / Aline Kawa, Auteur . - 1981 . - p. 27-32.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 27-32

Résumé :

Aborder la thématique de la possession passe par une méditation sur le langage, qui exige recours au dictionnaire, détour obligé pour accéder au champ de la dénotation et à celui de la connotation. Ceci vaut pour d'autres notions, bien sûr, mais nous croyons que, dans ce cas, le lexique peut particulièrement être éloquent. Le dictionnaire nous confronte au double usage du vocable ; à savoir le passif et l'actif. Le terme de possession renvoie au verbe posséder : "avoir quelque chose à sa disposition effective et généralement exclusive". Posséder, c'est détenir un Bien, en jouir, pouvoir en disposer, c'est-à-dire en avoir la maîtrise. Ce quelque chose peut devenir quelqu'un, si l'on en croit le langage argotique : "posséder" quelqu'un, c'est le tromper ; ou le propos machiste qui fait qu'un mâle se targue de "posséder" une femme, soit une femelle ! On voit clairement se dessiner la nature de la relation qu'entretient un sujet à un objet, un sujet à un autre sujet, perçu comme objet, qui est celui qu'une maîtrise doublée de servitude : libre disposition dans le cas d'un objet, réification lorsqu'il s'agit d'une personne. Domination du côté de la maîtrise, aliénation du côté de la servitude. Par contre, la notion de possession indique "le fait, l'action de posséder, d'être possédé" : l'actif et le passif se couplent dans la signification. En revanche, le possédé est toujours passif : "se dit d'une personne dominée par une puissance occulte". Si notre lecture du dictionnaire nous renvoie effectivement, comme nous le croyons, à une dialectique de la maîtrise et de la servitude, nous croyons nécessaire de discerner, dans le phénomène de la possession, ce qui ou qui est réellement objet ou sujet. Notons auparavant que le dictionnaire oppose à celui qui est en possession de ses facultés (rationnelles), celui qui en est privé - ce qui est de l'ordre du pathologique, de l'irrationnel. Passif - Actif : thématique du vide et du plein, du manque et de l'avoir. Dans cette alternative, où se situe l'être ?

[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 33-35

Titre :	Le corps cheval des dieux ou la crise de possession thérapeutique. [Dossier : Le corps dans la thérapie : Les thérapies traditionnelles par la possession]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	France Schott-Billmann, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 33-35
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Dans sa recherche avide d'un mieux-être, notre société occidentale fait une large place au nombre toujours croissant de thérapies-exorcismes qui utilisent le corps comme instrument de catharsis (en grec, "purification"). Pulsions, "bloquées", conflits pathogènes, interdits, refoulements doivent "sortir" du corps, purifiant le sujet qui les abritait. Certains pensent qu'on peut tout simplement se débarrasser de ses éléments négatifs et prônent la "libération" du corps. Expulsion, confession, nous ne nous arrêterons pas à ces démarches naïves. D'autres, comme le psychodrame, la bio-énergie, le cri primal, le rebirth, pour ne citer que quelques techniques, sollicitent le corps d'une manière plus subtile. Elles l'invitent à mettre en scène, donner à voir ces éléments négatifs ou refoulés, puis leur réorientation progressive vers une intégration maîtrisée. Car on ne se débarrasse pas de ce qui nous constitue et nous structure, tout au plus peut-on lui donner une valeur positive, prélude à notre transformation.

[article] Le corps cheval des dieux ou la crise de possession thérapeutique. [Dossier : Le corps dans la thérapie : Les thérapies traditionnelles par la possession] [Livres, articles, périodiques] / France Schott-Billmann, Auteur . - 1981 . - p. 33-35.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 33-35

Résumé :

Dans sa recherche avide d'un mieux-être, notre société occidentale fait une large place au nombre toujours croissant de thérapies-exorcismes qui utilisent le corps comme instrument de catharsis (en grec, "purification"). Pulsions, "bloquées", conflits pathogènes, interdits, refoulements doivent "sortir" du corps, purifiant le sujet qui les abritait. Certains pensent qu'on peut tout simplement se débarrasser de ses éléments négatifs et prônent la "libération" du corps. Expulsion, confession, nous ne nous arrêterons pas à ces démarches naïves. D'autres, comme le psychodrame, la bio-énergie, le cri primal, le rebirth, pour ne citer que quelques techniques, sollicitent le corps d'une manière plus subtile. Elles l'invitent à mettre en scène, donner à voir ces éléments négatifs ou refoulés, puis leur réorientation progressive vers une intégration maîtrisée. Car on ne se débarrasse pas de ce qui nous constitue et nous structure, tout au plus peut-on lui donner une valeur positive, prélude à notre transformation.

[article] 
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 36-38

Titre :	La transe-terpsichore-thérapie ou T.T.T. [Dossier : Le corps dans la thérapie : La transe parmi les "nouvelles" thérapies]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Jacques Donnars, Auteur
Année de publication :	1981
Article en page(s) :	p. 36-38
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L'usage de la T.T.T. a été vulgarisé par le Docteur AKSTEIN qui s'est inspiré de danses rituelles brésiliennes, en particulier la MACUMBA. Le Docteur Akstein a fréquenté des sectes spirituelles et a vu des transes et des phénomènes spectaculaires de guérison analogues à des pratiques africaines. Akstein a isolé le processus de son substrat spirituel, ne gardant que la musique et la technique d'hypnose : mixage de ces deux facteurs dans la T.T.T. Il s'agit ici d'un langage du corps et il serait abusif de faire du Docteur Akstein le créateur d'une technique qui se situe parmi les nombreuses autres techniques qui font appel à la relation somato-psychique.

[article] La transe-terpsichore-thérapie ou T.T.T. [Dossier : Le corps dans la thérapie : La transe parmi les "nouvelles" thérapies] [Livres, articles, périodiques] / Jacques Donnars, Auteur . - 1981 . - p. 36-38.
Langues : Français (fre)
in Pratiques corporelles > N°53 (Décembre 1981) . - p. 36-38

Résumé :

L'usage de la T.T.T. a été vulgarisé par le Docteur AKSTEIN qui s'est inspiré de danses rituelles brésiliennes, en particulier la MACUMBA. Le Docteur Akstein a fréquenté des sectes spirituelles et a vu des transes et des phénomènes spectaculaires de guérison analogues à des pratiques africaines. Akstein a isolé le processus de son substrat spirituel, ne gardant que la musique et la technique d'hypnose : mixage de ces deux facteurs dans la T.T.T. Il s'agit ici d'un langage du corps et il serait abusif de faire du Docteur Akstein le créateur d'une technique qui se situe parmi les nombreuses autres techniques qui font appel à la relation somato-psychique.