Titre : | L'évaluation des élèves : De la fabrication de l'excellence à la régulation des apprentissages. Entre deux logiques | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Philippe Perrenoud | Editeur : | Bruxelles : De-Boeck | Année de publication : | 1998 | Collection : | (Pédagogies en développement) | Importance : | 219 p. | Accompagnement : | Bibliographie | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8041-2613-1 | Mots-clés : | EVALUATION-FORMATIVE ORIENTATION-SCOLAIRE EVALUATION-NORMATIVE RELATIONS-ENSEIGNANT-ENSEIGNE EVALUATION-TYPOLOGIE REUSSITE-SCOLAIREPEDAGOGIE-DIFFERENCIEE | Résumé : | A la logique traditionnelle de l'évaluation normative des élèves, s'oppose, depuis les années 1970, une logique de la régulation des apprentissages; l'évaluation devenant formative dans le cadre d'une pédagogie différenciée. Cette seconde logique reste encore marginale. Pour modifier le cours de choses, il faut passer d'une évaluation orientée vers la mesure à une évaluation orientée vers la régulation et la communication; lier didactique, différenciation de l'enseignement et observation formative. Ce qui remet en question les modes de gestion de la classe, le contrat pédagogique, la nature du curriculum et de l'excellence scolaire.Vous pouvez visualiser les différents chapitres composant l'ouvrage et leur contenuen tapant sur la touche F6 | Note de contenu : | Le chapitre 1 "L'évaluation au principe de l'excellence et de la réussite scolaires" situe l'étude de la fabrication des formes, des normes et des hiérarchies d'excellence scolaire dans le cadre d'une sociologie de l'évaluation, inscrite elle-même, au départ, dans une problématique plus vaste: expliquer l'échec scolaire.
Le chapitre 2 "De quoi l'excellence scolaire est-elle faite ?", propose de prendre quelque distance par rapport à l'intention déclarée de l'évaluation scolaire, qui est de rendre compte de la maîtrise des savoirs et des savoir-faire qui figurent au programme. Ce chapitre tente de montrer que ce que l'on évalue n'est pas ce qu'on croit évaluer ( acquis culturels et intellectuels très généraux, d'une part, et savoirs extrêmement contextualisés, d'autre part. )
Le chapitre 3 "Evaluation et orientation scolaire", analyse les liens privilégiés entre évaluation et orientation-sélection sous l'angle de la sociologie des organisations et des transactions sociales. Que l'orientation soit presque automatique en fonction des résultats ou qu'une plus large initiative soit laissée aux acteurs ( enseignants, parents, élève ), il y a dans tous les cas négociation de l'orientation scolaire.
Le chapitre 4 "Procédures ordinaires d'évaluation: freins ou changement des pratiques pédagogiques ?" tente d'expliquer pourquoi les pratiques d'évaluation conventionnelles empêchent le changement des pratiques d'enseignement et de la relation pédagogique.
Le chapitre 5 "La part d'évaluation formative dans toute évaluation continue" entend montrer qu'il n'y a pas de rupture totale entre évaluation traditionnelle et évaluation formative, qu'il existe une part d'évaluation formative dans toute pédagogie, même frontale, traditionnelle.
Le chapitre 6 "Vers des didactiques favorisant une régulation individualisée des apprentissages", propose un détour par la notion de régulation comme articulation entre dispositifs didactiques et observation formative.
Le chapitre 7 "Une approche pragmatique de l'évaluation formative", inscrit aussi l'observation formative dans une vision globale de la régulation. L'observation formative prétend aider l'élève à apprendre.
Le chapitre 8, "Ambiguïtés et paradoxes de la communication en classe", rappelle que toute interaction ne contribue pas à la régulation des apprentissages.
Le chapitre 9, "Touche pas à mon évaluation ! Pour une approche systémique du changement pédagogique", situe l'évaluation au centre d'un système en huit points qui reprend les multiples facettes du système scolaire: relations familles-école, méthodes d'enseignement, politique de l'établissement, relation pédagogique, système de sélection et d'orientation etc....
La conclusion revient sur le problème de la coexistence de deux logiques d'évaluation. Comment une évaluation formative pourrait-elle s'articuler à une évaluation comparative et sélective ?
POUR REVENIR A LA FICHE JAUNE: Tapez sur la touche F6 |
L'évaluation des élèves : De la fabrication de l'excellence à la régulation des apprentissages. Entre deux logiques [Livres, articles, périodiques] / Philippe Perrenoud . - Bruxelles (Bruxelles) : De-Boeck, 1998 . - 219 p. + Bibliographie. - ( (Pédagogies en développement)) . ISBN : 978-2-8041-2613-1 Mots-clés : | EVALUATION-FORMATIVE ORIENTATION-SCOLAIRE EVALUATION-NORMATIVE RELATIONS-ENSEIGNANT-ENSEIGNE EVALUATION-TYPOLOGIE REUSSITE-SCOLAIREPEDAGOGIE-DIFFERENCIEE | Résumé : | A la logique traditionnelle de l'évaluation normative des élèves, s'oppose, depuis les années 1970, une logique de la régulation des apprentissages; l'évaluation devenant formative dans le cadre d'une pédagogie différenciée. Cette seconde logique reste encore marginale. Pour modifier le cours de choses, il faut passer d'une évaluation orientée vers la mesure à une évaluation orientée vers la régulation et la communication; lier didactique, différenciation de l'enseignement et observation formative. Ce qui remet en question les modes de gestion de la classe, le contrat pédagogique, la nature du curriculum et de l'excellence scolaire.Vous pouvez visualiser les différents chapitres composant l'ouvrage et leur contenuen tapant sur la touche F6 | Note de contenu : | Le chapitre 1 "L'évaluation au principe de l'excellence et de la réussite scolaires" situe l'étude de la fabrication des formes, des normes et des hiérarchies d'excellence scolaire dans le cadre d'une sociologie de l'évaluation, inscrite elle-même, au départ, dans une problématique plus vaste: expliquer l'échec scolaire.
Le chapitre 2 "De quoi l'excellence scolaire est-elle faite ?", propose de prendre quelque distance par rapport à l'intention déclarée de l'évaluation scolaire, qui est de rendre compte de la maîtrise des savoirs et des savoir-faire qui figurent au programme. Ce chapitre tente de montrer que ce que l'on évalue n'est pas ce qu'on croit évaluer ( acquis culturels et intellectuels très généraux, d'une part, et savoirs extrêmement contextualisés, d'autre part. )
Le chapitre 3 "Evaluation et orientation scolaire", analyse les liens privilégiés entre évaluation et orientation-sélection sous l'angle de la sociologie des organisations et des transactions sociales. Que l'orientation soit presque automatique en fonction des résultats ou qu'une plus large initiative soit laissée aux acteurs ( enseignants, parents, élève ), il y a dans tous les cas négociation de l'orientation scolaire.
Le chapitre 4 "Procédures ordinaires d'évaluation: freins ou changement des pratiques pédagogiques ?" tente d'expliquer pourquoi les pratiques d'évaluation conventionnelles empêchent le changement des pratiques d'enseignement et de la relation pédagogique.
Le chapitre 5 "La part d'évaluation formative dans toute évaluation continue" entend montrer qu'il n'y a pas de rupture totale entre évaluation traditionnelle et évaluation formative, qu'il existe une part d'évaluation formative dans toute pédagogie, même frontale, traditionnelle.
Le chapitre 6 "Vers des didactiques favorisant une régulation individualisée des apprentissages", propose un détour par la notion de régulation comme articulation entre dispositifs didactiques et observation formative.
Le chapitre 7 "Une approche pragmatique de l'évaluation formative", inscrit aussi l'observation formative dans une vision globale de la régulation. L'observation formative prétend aider l'élève à apprendre.
Le chapitre 8, "Ambiguïtés et paradoxes de la communication en classe", rappelle que toute interaction ne contribue pas à la régulation des apprentissages.
Le chapitre 9, "Touche pas à mon évaluation ! Pour une approche systémique du changement pédagogique", situe l'évaluation au centre d'un système en huit points qui reprend les multiples facettes du système scolaire: relations familles-école, méthodes d'enseignement, politique de l'établissement, relation pédagogique, système de sélection et d'orientation etc....
La conclusion revient sur le problème de la coexistence de deux logiques d'évaluation. Comment une évaluation formative pourrait-elle s'articuler à une évaluation comparative et sélective ?
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