Titre : | La victime dans tous ses états | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Anne-Françoise Dahin, Auteur | Editeur : | Bruxelles : Yapaka.be-Ministère de la communauté française de Belgique | Année de publication : | 2013 | Collection : | Temps d'arrêt / Lectures num. 63 | Importance : | 1 vol. (59 p.) | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84922-286-7 | Prix : | 3,95 EUR | Mots-clés : | Victimes -- Aspect social Victimes -- Psychologie | Index. décimale : | 159.9 Psychologie | Résumé : | La victime, figure emblématique de notre société est analysée dans ses dimensions singulières et sociales. Sur un plan psychique, se sentir victime, être victime, revendiquer le statut de victime, refuser la condition de victime, s’identifier à la victime… ne participent pas des mêmes enjeux et appellent à des positionnements professionnels différents.
Au-delà de la clinique, est questionnée la place actuelle de la victime dans la société. Figure courtisée par les médias, les experts, les soignants, la victime est au centre des réformes judiciaires ainsi que des débats politiques. Nouvelle forme d’idolâtrie dans une ère de victimisation généralisée ou gain de reconnaissance et de prise en compte des victimes dans l’évolution des droits humains?
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En dépliant la question « qu’est ce qu’une victime ? », l’auteur différencie tour à tour : position subjective de victimisation, état de victime, récusation de la victime, passion de la victime, …autant de vécus distincts, qui peuvent s’intriquer, et appellent de la part des professionnels une écoute avertie ainsi que des modes d’intervention et des positionnements différents. De même, nombre d’incompréhensions, de malentendus, de mécontentements qui se jouent à son propos renvoient à la difficulté de faire coïncider trois dimensions différentes: le sentiment, l’état et le statut de victime.
L’auteur tente également de penser la place actuelle de la victime dans le social : en effet, au-delà de son occurrence singulière, elle est une figure fortement investie sur le plan collectif : courtisée par les médias, elle est à l’origine de nouveaux champs d’intervention, tant dans le domaine de sa prise en charge médico-psycho-sociale, que de celui des expertises, mais aussi d’initiatives commerciales, d’associations de citoyens, de textes législatifs et de modifications institutionnelles. Cet engouement pour la victime est-il le signe d’une ère victimaire qui risque de mettre à mal les démocraties ou seulement, d’un moment de l’histoire de l’évolution de la figure de la figure de la victime à travers les époques ?
Plus généralement, cet écrit est une tentative de penser la victime en dehors de tout contexte émotionnel, au delà des enjeux passionnés et des vives controverses qu’elle suscite. La victime en effet connait ses détracteurs les plus virulents comme ses partisans les plus engagés. C’est que la figure de la victime ne laisse personne indifférent ; peut être parce qu’elle est universelle, qu’elle condense les grandes questions humaines et que personne, dans son ressenti intime, n’a pu, à ce jour, lui échapper.
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La victime dans tous ses états [Livres, articles, périodiques] / Anne-Françoise Dahin, Auteur . - Bruxelles : Yapaka.be-Ministère de la communauté française de Belgique, 2013 . - 1 vol. (59 p.) ; 18 cm. - ( Temps d'arrêt / Lectures; 63) . ISBN : 978-2-84922-286-7 : 3,95 EUR Mots-clés : | Victimes -- Aspect social Victimes -- Psychologie | Index. décimale : | 159.9 Psychologie | Résumé : | La victime, figure emblématique de notre société est analysée dans ses dimensions singulières et sociales. Sur un plan psychique, se sentir victime, être victime, revendiquer le statut de victime, refuser la condition de victime, s’identifier à la victime… ne participent pas des mêmes enjeux et appellent à des positionnements professionnels différents.
Au-delà de la clinique, est questionnée la place actuelle de la victime dans la société. Figure courtisée par les médias, les experts, les soignants, la victime est au centre des réformes judiciaires ainsi que des débats politiques. Nouvelle forme d’idolâtrie dans une ère de victimisation généralisée ou gain de reconnaissance et de prise en compte des victimes dans l’évolution des droits humains?
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En dépliant la question « qu’est ce qu’une victime ? », l’auteur différencie tour à tour : position subjective de victimisation, état de victime, récusation de la victime, passion de la victime, …autant de vécus distincts, qui peuvent s’intriquer, et appellent de la part des professionnels une écoute avertie ainsi que des modes d’intervention et des positionnements différents. De même, nombre d’incompréhensions, de malentendus, de mécontentements qui se jouent à son propos renvoient à la difficulté de faire coïncider trois dimensions différentes: le sentiment, l’état et le statut de victime.
L’auteur tente également de penser la place actuelle de la victime dans le social : en effet, au-delà de son occurrence singulière, elle est une figure fortement investie sur le plan collectif : courtisée par les médias, elle est à l’origine de nouveaux champs d’intervention, tant dans le domaine de sa prise en charge médico-psycho-sociale, que de celui des expertises, mais aussi d’initiatives commerciales, d’associations de citoyens, de textes législatifs et de modifications institutionnelles. Cet engouement pour la victime est-il le signe d’une ère victimaire qui risque de mettre à mal les démocraties ou seulement, d’un moment de l’histoire de l’évolution de la figure de la figure de la victime à travers les époques ?
Plus généralement, cet écrit est une tentative de penser la victime en dehors de tout contexte émotionnel, au delà des enjeux passionnés et des vives controverses qu’elle suscite. La victime en effet connait ses détracteurs les plus virulents comme ses partisans les plus engagés. C’est que la figure de la victime ne laisse personne indifférent ; peut être parce qu’elle est universelle, qu’elle condense les grandes questions humaines et que personne, dans son ressenti intime, n’a pu, à ce jour, lui échapper.
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